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D1- Formation ComColors - Mieux se connaître pour mieux communiquer

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Le comportement conditionnel du type Vert

Le type vert a peur de perdre sa tranquillité.

Le type vert est un hyper sensible, mais il le cache car il a peur que les autres en jouent. Il a tendance à s’entourer d’une carapace d’impassibilité de façon à ce qu’on ne voit rien à l’extérieur. Du coup, plus il ressent les choses intérieurement, moins il les montre. Il ne montre pas ses sentiments et ses difficultés pour garder sa tranquillité. C’est cela son comportement conditionnel.

Exemple : C’est l’histoire de cette bande de garçons qui s’amuse à tirer les cheveux des filles dans la cour de récréation. Un jour, l’un d’entre eux choisit une nouvelle élève de type vert. Il lui tire les cheveux et elle ne réagit pas. Il recommence, toujours rien, il appelle ses copains: “hé, regardez celle-là, elle bouge pas !” les autres :” c’est pas drôle, on retourne voir les autres filles !” et ils vont jouer avec les filles qui crient et qui se défendent !

La relation avec les autres peut avoir tendance à l’envahir et il va chercher à en réduire l’impact, même s’il la cherche par ailleurs ! Car le type vert n’aime pas la solitude. Il a besoin de moments pour lui qui seront d’autant plus ressourçants qu’il retrouvera les autres personnes ensuite.

C’est encore une fois sa sensibilité à fleur de peau qui va l’empêcher d’exprimer les petites informations personnelles qui font le terreau de la relation aux autres. Pour lui, ça ne sert juste à rien de dire des choses aussi triviales.

Par exemple:

“Cette nuit je me suis réveillé à 4h00 du matin” 

“Tu as eu une insomnie ?”

“Non c’est le chat qui a sauté sur la couette”

“Ha bon, tu as un chat ?… c’est un mâle ou une femelle ?…. il a une chatière… il est de quelle couleur ?” etc…

En apprenant à partager des petites informations personnelles tous les jours (même si elles lui semblent stupides et triviales au début) le type vert va se faire des relations sans que cela touche à sa tranquillité, qui est immuable au fond de lui !

Pour se ressourcer le type vert a besoin de prendre du temps pour lui… du temps pour ne rien faire ! On lui a fait la remarque dans son enfance que ce n’était pas correct et du coup il a appris à se cacher pour ne rien faire, il s’est mis à glandouiller devant un ordinateur ou est resté scotché devant la télévision ce qui n’est absolument pas ressourçant et il a fini par désapprendre à prendre soin de lui. 

Le type vert commence par réfléchir, et pour cela il a besoin de temps, non pas pour organiser sa pensée (comme le ferait un type bleu) mais pour lâcher prise et laisser venir l’idée que son cerveau va lui proposer. Comme le type rouge, le type vert recherche des solutions, sauf que lui ne veut pas avoir à y revenir, il cherche des solutions pérennes, des solutions qui durent dans le temps.

Pour pouvoir réfléchir il est nécéssaire que le cerveau soit reposé, c’est pourquoi les types verts sont souvent plus performants le matin après une bonne nuit de sommeil. Il y a par exemple beaucoup d’écrivains de type vert qui se lèvent tôt et travaillent jusqu’au déjeuner pour ensuite aller au cinéma, lire, rencontrer des amis, voir une exposition, se promener etc jusqu’au soir. 

Après le déjeuner,  le type vert sent bien qu’il ne dispose pas de l’énergie suffisante pour que cette partie de son cerveau, le pré-frontal, puisse fonctionner alors il va s’attaquer à tout un tas de tâches subalternes qui ne nécessitent pas de réfléchir. En ce sens, le type vert est le roi de la procrastination. 

Sauf s’il s’autorise à prendre du temps pour lui et à faire une petite sieste de 10 à 20 minutes maximum en début d’après midi.

Pour se lancer dans une action, le type vert a besoin de la visualiser. Il va imaginer la façon qui lui permettra de préserver au maximum sa tranquillité. En fait dans ce processus de visualisation il va faire deux choses : il va lever les obstacles et les croyances négatives qui l’empêchent d’avancer et il va créer l’énergie nécessaire pour faire l’action. Dès lors il pourra la faire facilement … sans qu’il ait l’impression de perdre sa tranquillité !

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